Rénover un logement de montagne ne se résume pas simplement à améliorer son esthétisme ou l’agencement de ses pièces : c’est d’abord améliorer son efficacité énergétique, son confort thermique et sa pérennité du bâti.

De nombreux logements en altitude, souvent construits entre les années 1960 et 1980, souffrent d’un défaut d’isolation renforcé par les conditions climatiques de l’altitude. Les résidences secondaires et logements de saison, souvent laissés inoccupés une partie de l’année, nécessitent alors bien des interventions pour en faire des logements au confort moderne.

La rénovation énergétique devient une étape indispensable si l’on veut améliorer ces logements à l’échelle des performances d’aujourd’hui tout en respectant les contraintes techniques du bâti montagnard et les usages saisonniers.

La première étape d’une rénovation énergétique consiste à renforcer l’enveloppe thermique du logement. Les pertes de chaleur par les murs, les toitures et les menuiseries peuvent être particulièrement importantes dans les bâtiments anciens, aggravant les coûts de chauffage.
Certaines stations de montagne comptent aujourd’hui jusqu’à 70 % de logements considérés comme des passoires thermiques, bien au-dessus de la moyenne nationale. Renforcer l’isolation n’est donc pas seulement une question de confort : c’est aussi une obligation pour se conformer aux nouvelles normes, comme l’interdiction de mise en location des logements classés G au DPE dès 2025.

Les solutions les plus efficaces incluent :

• Isolation des toitures et murs avec des matériaux haute performance (laine de roche, fibre de bois, doublages techniques),
• Remplacement des menuiseries par des fenêtres à double ou triple vitrage basse émissivité,
• Mise en place de pare-vapeur et systèmes anti-humidité adaptés au climat de montagne.

Ces interventions réduisent la consommation énergétique, tout en améliorant le confort et la durabilité du logement.

Une fois le logement correctement isolé, le choix et la mise en œuvre d’un système de chauffage performant sont autant de facteurs de confort thermique et de maîtrise de la consommation d’énergie. En particulier pour les logements en zone de montagne, où les hivers peuvent avoir des températures largement négatives, il y a intérêt à viser un rendement énergétique supérieur à 90 %, pour limiter les pertes ainsi que la surconsommation.

Parmi les solutions techniques les plus pertinentes :

• Pompes à chaleur air/eau ou géothermiques, associées ainsi à un plancher chauffant basse température, avec un COP (coefficient de performance) moyen d’environ 4 à 5, qui assure 4 à 5 kWh de chaleur pour 1 kWh d’électricité consommé.
• Poêles à bois ou granulés à très haute performance, qui offrent un rendement thermique allant de 85 à 90 % et qui permettent ainsi d’assurer une large autonomie de chauffe pour les résidences secondaires.
• Chaudières à très haut rendement de condensation, qui permettent de récupérer la chaleur des fumées pour dépasser 95 % de rendement tout en réduisant les futures émissions de CO₂.

L’association de systèmes domotiques et thermostats intelligents permet aussi d’ajuster la température pièce par pièce selon l’occupation réelle et les temps de présence effectifs, avec de possibles pilotages à distance. Ces technologies permettent d’ajouter 20 % d’économies d’énergie supplémentaires.

En altitude, la sécheresse de l’air souvent régnante et les différences thermiques plus importantes provoquent plus de pertes de chaleur et des apparitions de condensation. Il convient donc d’installer une VMC double flux de haute performance afin d’optimiser le confort spatial pour le meilleur coût énergétique.
Ces systèmes permettent de :

• Assurer une continuité du renouvellement de l’air dans le logement avec un débit adapté au volume de chaque pièce (souvent de 30 à 60 m³/h par pièce) et, par là même, d’éviter l’accumulation de CO₂ et d’humidité.
• Limiter la condensation et les risques de moisissure en maintenant le taux d’hygrométrie dans des paramètres idéaux (40 – 60 %), condition indispensable de la défense de la santé des occupants et de la durabilité des matériaux du bâti.
• Optimiser la récupération de chaleur avec un rendement thermique souvent supérieur à 85 % permettant la préchauffe de l’air entrant à l’aide de la chaleur de l’air extrait et permettant une réduction significative des besoins de chauffage.

Les solutions techniques assurent la performance énergétique, la pérennité de l’ouvrage et le confort thermique et respiratoire. Couplées au contrôle automatique de l’hygrométrie et des températures, elles peuvent engendrer une réduction de 20 % de la consommation d’énergie d’alimentation des provisions de chauffage dans

Pour accompagner vos projets de rénovation en montagne, MISTER UP PATRIMOINE met à disposition 30 années d’expertise combinée en agencement et performance énergétique. L’équipe intervient sur l’ensemble des corps de métier : isolation thermique et phonique, menuiseries haute performance, plomberie, chauffage et ventilation, ainsi que finition intérieure et aménagement sur mesure.

Chaque projet est conçu sur-mesure en tenant compte des contraintes spécifiques liées à l’altitude, comme :

• Variations extrêmes de température pouvant atteindre 40 °C entre l’été et l’hiver,
• Hygrométrie fluctuante, impactant le choix des matériaux et la gestion de la condensation,
• Accès logistique limité et nécessité de planifier les livraisons pour éviter les retards de chantier.

Grâce à une coordination rigoureuse, les chantiers atteignent un rendement énergétique moyen supérieur à 85 % et permettent de réduire la consommation de chauffage jusqu’à 20 à 25 %, tout en optimisant l’agencement des espaces intérieurs pour maximiser le confort et la fonctionnalité. Chaque logement ancien rénové est transformé en un espace moderne, durable et ergonomique, conciliant performance technique et bien-être quotidien.